Depuis l'effondrement du régime de Ceaușescu en 1989, la Roumanie a vécu une émigration massive qu’elle peine encore à endiguer. Alors que le pays revendique une intégration à l’ensemble des traités de l’Union européenne, nombre de ses ressortissants peuvent déjà se considérer comme profondément européens car ils ont vécu dans différents pays d’Europe et maîtrisent plusieurs langues. Au nord-ouest, la Transylvanie s’est toujours située à la croisée des cultures. Ici se croisent des Roumains qui désirent partir et ceux qui rêvent au contraire de se reconstruire une vie dans leur pays natal, mais aussi de nouveaux immigrants venus de l’Ouest ou du Sud global, et pour qui la Transylvanie représente une chance inattendue.
Cette série de photographies a été réalisée au printemps 2024 lors d'une carte blanche de l'Institut français de Cluj-Napoca avec le soutien du programme Culture Moves Europe piloté par le Goethe-Institut.
Since the collapse of Ceaușescu's regime in 1989, Romania has experienced massive emigration, which it is still struggling to stem. While the country claims to be integrated into all the treaties of the European Union, many of its nationals can already consider themselves profoundly European, having lived in different European countries and mastered several languages. In the north-west, Transylvania has always been at the crossroads of cultures. Here we find Romanians who want to leave and those who dream of rebuilding their lives in their homeland, as well as new immigrants from the West and the Global South, for whom Transylvania represents an unexpected opportunity.
This series of photographs was produced in spring 2024 as part of a carte blanche by the Institut français de Cluj-Napoca with the support of the Culture Moves Europe programme run by the Goethe-Institut.